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QUOI DE NEUF

6 janvier 2013

Un slogan pour saint Donan 2013 Vivre au grand

cochon_112

 

Un slogan pour saint Donan 2013

 

Vivre au grand air, respirer le bon air...

 

  • Le 17 de ce mois de Juillet et le 19 et le...? Le temps est un peu morose .

  • Surprise: Sans tapage, sans éclat particulier et sans grondement, des odeurs vagabondes, voir suspectes, empoisonnent et embaument quelque peu l'atmosphère conviviale et accueillante de notre charmante commune de Saint de Donan et dans la campagne environnante où il fait si bon respirer en cette période à priori « estivale ».

     

  • Cette curiosité odorante, locale et régionale et  cet univers olfactif qui dévoile la richesse d’une réalité impalpable et non figée à laquelle je suis habituée entraîne ma pensée vers les touristes présents sur le territoire de notre commune...

  • Ont-ils été préalablement  informés qu'il valait mieux fermer les fenêtres de leur roulotte ou la « mouchetiquaire » de leur tente avant  qu'ils ne  partent visiter notre région ? 

  • Crévindiou aujourd'hui, ça sent pas tellement bon, ça ne sent pas partout j'en conviens, mais ça sent quand même un peu partout par endroit !

  • Pourquoi ça sent comme ça me direz-vous? Et qu'est que ça sent ?

     

    Pas facile de savoir pour le commun des mortels et encore moins pour  un Parigot en vadrouille...Pis encore pour le petit fils d'un Fritz, venu voir le théâtre des exploits de son grand-père dans les années 40. Son aïeul  ne lui à jamais évoqué les odeurs régnantes d'aujourd'hui, car à l'époque il y avait plus de teutons vert de gris que de cochons roses...

 

  • S'agit-il d'une pollution olfactive causée par l'émanation de corps volatils organiques?

     

  • A cette heure:  je n 'ai toujours pas d'info sur ce désagréable phénomène quelque peu nauséabond !

  • Une chose est sûr ça ne sent pas le jasmin...mais la M...c'est certain !

    Je n'ai rien relevé de particulier dans le dernier bulletin municipal ni dans la presse locale ni dans le bulletin Météo-deur Bretagne concernant cet événement arômatique inattendu.

  • Mais cette palette  « odoriférante », me semble peu propice à la découverte des attraits de notre commune rurale pour les « campineurs  » à la ferme en cette période estivale.

     

  • Car c'est bien connu, il faut être connaisseur pour apprécier.

     

    Pour ces touristes non seulement il pleut (un peu beaucoup),  mais en plus sa « schnouff  ou sa renifle». Ou comme ils disent : ça sent fort!

     

  • Car il faut savoir le vent d'ouest n'amène pas que la pluie!

     

    Une odeur « carastére-esteristitique » surprenante et mal définie qui vient d'on ne sait « z'ou » sans savoir pourquoi ? Parfois, ils se demandent même à quoi ça sert?

  • Vous imaginez!

    Elle survole sans prévenir, anonymement, sournoisement et en rase motte une partie de notre Parouesse!

  • Qu'est que ça sent ? Faut y mieux mettre un masque adéquat s'interrogeait mardi un estivant perplexe et un tantinet contrarié. Il s'était réfugié dans la boulangerie...pour prendre une bouffée d'air frais de pain frais!

  • Ahhhh! ça sent bien bon ici !

    Un peu désemparé il poursuivait:

  • Dans le coin, pas question de bouffer souvent dehors (aléas climatiques) et quand il y a une éclaircie j'vous dis pas. Faut mieux casser la croûte à l'intérieur ...

  • Se pincer le nez en avalant des spaghettis installé à la table d'une terrasse, ce n'est pas évident du tout...ça ne facilite pas la déglutition!

     

    Sachant que l’odeur est intrinsèquement matérielle puisque moléculaire,  elle plonge pourtant l'estivant dans l’abstraction de son invisibilité, et ne lui apporte aucune réponse tangible!

    Alors, si nous sommes dans l'incapacité technique ou structurelle de réviser éventuellement les doses d'odeur à la baisse en juillet que faire ?

    Eu égard à la complexité de la question...

     

    - Ne pourrait-on  pas valoriser ces inconvénients mineurs pour nous et inopportuns pour eux en cette saison, faute de ne pouvoir les circonscrire ?

     

Apprendre aux « Toul'istes » à reconnaître « l'bouquet » des produits utilisés pour la fertilisation de notre terroir pendant leurs vacances ! Voilà une bonne idée à cogiter...

 

  • Transformer leurs vacances pluvieuses en vacances studieuses...

  • Leur apprendre à bien sentir le vent! Afin que certaines odeurs ne les rebutent  et qu'ils puissent les identifier sans se donner trop de peine, leur faire découvrir le mécanisme gazier de nos divers lisiers !

     

Pourquoi ne pas réfléchir dès maintenant aux modalités permettant d'organiser dès 2013 des « ateliers du naseau » pour leur apprendre à différencier la grande variétés d'effluves qui narguent leurs narines sans émoustiller leurs papilles. Une animation olfactive baptisée pourquoi pas:

 

« Les mercredis de l'odorat à Saint Donan».

 

 

Ceci grâce aux déjections animales, fumures  et fertilisants azotés organiques et minéraux produits localement.

Leur apprendre à « apprécier » les odeurs de livraison accidentelle lors d'un transfert  de fumiers, de purin dont l'odeur suave et forte en surprend plus d'un. Les composts, litière et fientes de volailles les séduiront très certainement par leurs notes à la fois fraîches et florales, mais sentir aussi,  les lisiers, engrais minéraux contenant du cadmium, et découvrir les effluences de l'azote ammoniacal etc.

Identifier les rejets d’azote nitrique, de phosphore, de potassium ou d'ammonium produit par les élevages cunicoles (les lapinos), bovins, vaches laitières etc. 

Il n'est bien sur, pas évident pour un néophyte d'identifier avec son tarin peu entraîné : boues d’épuration, déjections animales en tous genres, effluents porcins, déjections avicoles  engrais organiques, effluents industriels liquides. Lesboues et les refus de tamis issus des stations de traitement biologique de lisier fonctionnant sur le procédé de nitrification-dénitrification...

 

Sans oublier: Les fientes humides  ou séchées de volailles au caractère floral et sensuel, le fumier de volailles ou le fumier de volailles  « label plein air » : Poules, canards, pintades, dindes (ils n'ont pas la même odeur...)  hormis le canard qui sent bien, pas facile de distinguer avec un blase de citadin, qui sent quoi  sur le champ !

« Y a aussi », le fumier de porcs ou le lisier porcin, l'engrais organique, le fumier ou le lisier de bovins ,  le fumier ou le lisier de veau, le crottin, les déjections naturelles dans les champs ou les selles d'un paysan prit de cours dans son clos...ma liste n'est pas exhaustive!

 

C'est pas tout, il faut aussi savoir !

Truies/verrats/cochettes , Poules pondeuses, Poulets de chair,Porcelets en post sevrage, Poulettes démarrées, Porcs charcutiers en engraissement, canards et oies « au foie gras »: tout se petit monde ne « bouffe pas pareil... » et par voie de conséquence ne chie pas pareil et n'engendre pas les mêmes senteurs...

 

Reconnaître l'arôme d'un pet furieux et nerveux d'un cochon ayant ingurgité un excédent de flageolets ou de coco de  Paimpol ou le rot rocailleux d'une jument bretonne ayant déjeuné avec du maïs ensilé n'est pas forcement à la portée d'un pèlerin (même équipé du tarin d'Achille Talon) se rendant au pardon de Ste Anne du Houlin ou à la chapelle de Lorchamp.

 

Donner des explications et ne pas laisser les étrangers dans l'ignorance.

Par exemple:

L'odeur des flatulences du cochon, provient de petites quantités de sulfure d'hydrogène et de mercaptans dans le mélange gazeux. Ces composés contiennent du soufre. Certains composés riches en azote, tels que la skatole ou l'indole participent aussi à l'odeur nauséabonde du pet de cette bestiole.

Quand à la jument, peut être plus respectueuse de l'environnement, les composés en présence dans le colon de la bête ne sont pas tout à fait identiques, mais le résultat est pratiquement équivalent  à la sortie de la bestiole!

 

Savoir tirer profit de ces inconvénients est sûrement  un atout majeur pour l'avenir touristique de notre commune...

Lorsque ces touristes regagneront leur contrée, même si l'été 2012 restera gravé dans la mémoire de nombreux vacanciers à cause de la météo capricieuse, ils ne dirons plus «  ça pu grave là-bas », mais relaterons avec plaisir et élégance le savoir qu'ils ont acquit pendant leur séjour.

 

Les plus snobs diront:

Je ne vais pas vous détailler chacune des odeurs qui m'ont côtoyées tout au long de mon séjour à Saint Donan. Emporté par les vents des  cochons, je fus bouleversé par la richesse olfactive du lieu ...l'air ambiant vous invite dans un voyage  d'odeur d'une complexité, d'une qualité dont il émane des émotions fortes, d'une abondance exceptionnelle et d'une richesse  infinie. Ces instants de bonheur, que ce soit  en matière de sensations , les diverses combinaisons possible associées à l'humidité de l'air ambiant m'ont apporté tant de joie qu'ils resteront à jamais ancrés au fond de ma mémoire. etc.

Ces visiteurs seront incollable et oublieront la flotte qu'ils ont pris sur la G... en juin ou juillet 2012

 

Mon intention est que cette idée originale facilite aussi le développement touristique et économique de notre région et qu'elle retiendra l'attention du comité d'animation de notre commune. D'ailleurs je me tiens à sa disposition en cas de besoins...

 

En conclusion:

Il faut être conscient que refuser de sentir l'inconnu, revient à ne plus respirer et donc à mourir, il devient très difficile entre-autre d’échapper à  l’oeuvre d'un fumier en décomposition... Les molécules odorantes s’échappent définitivement de leur matière support et par voie de conséquences nous envahissent les narines.

Et enfin.. Avec un peu de chance, les Côtes d'Armor obtiendront le « pavillon bleu » des senteurs vagabondes « reconnues », grâce à la participation généreuse et dynamique de notre commune.

 

PS: A Saint Donan, nous n'avons pas d'algues vertes, mais nous avons des idées, des odeurs,  des poules et des cochons.

Mais....

- Nous avons aussi, il ne faut surtout pas l'oublier:

La Musca domestica, ou mouche domestique: Leurs manifestations affectueuses  majeures, très perturbatrices, importunent   et surprennent  nos visiteurs occasionnels.

 

Non seulement dans  les gîtes ruraux, les tentes mais aussi  à table, pendant leur sieste et partout partout...

 

  • Leur apprendre à calmer les ardeurs du volatile, les faire participer à l'extermination de cet invertébré, me semble aussi un sujet inépuisable et très intéressant !

    Pour un vacancier installé devant un bol de lait ribot, manger une galette complète sans risquer d'avaler une « mouche » n'est pas aussi évident qu'il n'y paraît !

  • Sans compter que nous avons aussi:

La petite mouche domestique (Fannia canicularis), la mouche des greniers  (Pollenia rudis), la mouche charbonneuse ou mouche des étables Stomoxe (Stomoxis calcitrans), la mouche bleue de la viande  (Galliphora erythrocephala) et la mouche grise de la viande ou mouche à damier (Sarcophaga carnaria) plus rare...et la mouche à M... (Musca merda) la plus répandue, pour ne nommer que les plus familières. A voir et à découvrir gratuitement...sur place

 

Et pourquoi pas, ouvrir un muséum regroupant les différents acteurs de notre milieu rural. Mettre en valeur: Mouches , Araignées, Blattes, Charançons, Chauve-souris, Fourmis, Guêpes, Lépisme argenté, Limaces et escargots, Moustiques, Perce-oreilles, Pucerons, Puces, Punaises des céréales, Rats , Souris et Mulots, Scolopendres, Mille-pattes et Cloportes, Taupes et Campagnols, Vers blancs etc.?

Dont les moindres déplacements et bruissements inquiètent et font parfois fuir le citadin mal informé sur leur dangerosité !

 

Pour conclure: Pourquoi ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux mouches qu'il avait à bord ?

 

C'est tout. Je « sens » que je n'ai pu de place !

 

Signé

JBLC

 

 

 

 

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